L’Écho de Saint-Palais

Depuis mille huit cent quatre-vingt-quatre, un rêve ardent,
Marcelin Clèdes l’imprimeur, cœur bas-navarrais,
De sa presse fit naître un phare resplendissant :
L’écho des hameaux, des fermes, des vieux chalets.

Quatre heures de diligence pour un simple mot,
Le journal tissait des liens entre les bourgs ;
Cent quarante et un ans ont passé, le fil tient haut,
Porté par des mains qui croient en son chant toujours.

Guerres, crises, pandémies n’eurent raison de lui,
Transmis de père en fils, puis sauvé par des cœurs,
Quarante-trois ans d’association aujourd’hui
Gardent vivant ce trésor, joyau des lecteurs.

Bénévoles passionnés, salariée fidèle,
Imprimeur compagnon de quatre décennies,
Ils défendent ensemble une chose immortelle :
La voix des villages, des champs, des métairies.

Face aux écrans voraces, aux fausses rumeurs,
Le papier résiste avec son parfum d’encre fraîche.
Mais pour vaincre l’oubli, il faut des bras vigoureux,
Des plumes nouvelles, des regards qui se dépêchent.

Archives à sauver, jeunesse à éveiller,
Au métier de journaliste, à l’info de proximité.
Le numérique appelle sans le papier tuer,
Pour un siècle nouveau de sincérité.

Ô vous, amis du Pays Basque, de la mémoire,
Soutenez ce phare contre l’indifférence !
Que chaque euro soit un pas vers la victoire,
Un « harro » face à la morne déliquescence.

Pour que vive encore le crissement du journal
Sur les tables de café, dans les mains des aïeux,
Pour que demain connaisse ce trésor séculaire,
Investissons ensemble en ce lien précieux !

📰 L’Écho de Saint-Palais
141 ans de mémoire, de lien et de vie locale
1884 – 2025